Le CESC rend un avis non qualifié sur la protection de l’emploi local :

les membres préfèrent parler de promotion de l’emploi local

 

 

La CPME de Polynésie française se félicite de l’avis non qualifié rendu par les membres du CESC lors de la séance d’hier, autour de la loi de pays sur la protection de l’emploi local.

La CPME souligne la sagesse des membres du CESC qui ont rejeté la notion de protection d’emploi local, lui préférant la notion de promotion de l’emploi local.

Contrairement à ce qui a été annoncé dans certains médias, les membres du CESC n’ont pas dit oui au texte présenté par le Gouvernement, sur la protection de l’emploi local puisqu’il a été démontré par de nombreux exemples que la construction actuelle du texte souffrait de multiples dysfonctionnements.  Il s’agit donc bien d’un avis non qualifié et non d’un accord !

D’autre part, la CPME de Polynésie française tient une fois encore à remettre en perspective les informations délivrées par certains médias quant au texte présenté au CESC relatif à la modification du Code du travail notamment sur l’annulation d’une procédure de licenciement consécutive à l’arrêt maladie d’un salarié.

Afin que les choses soient bien claires, il ne s’agit pas de profiter de l’arrêt maladie d’un salarié pour procéder à son licenciement, mais plutôt de ne pas permettre à un salarié faisant l’objet d’une procédure de licenciement déjà engagée, d’annuler celle-ci par l’accumulation d’arrêt maladie dépassant ainsi le délai prévu par le Code du travail actuel.

Pour conclure, la CPME réaffirme sa volonté de promouvoir l’emploi local et remercie les entreprises qui depuis des années jouent le jeu de l’emploi local, en réservant 90 % de leurs embauches aux Polynésiennes et Polynésiens natifs ou résidents.