La CGPME de Polynésie française est fière du travail accompli au sein de la représentation patronale du Pacifique sud lors des dernières rencontres économiques du Pacifique sud qui se sont déroulés à Paris en décembre dernier.
À cette occasion, la CGPME a présenté au ministère des outre-mer une demande relative à l’égalité des chances en matière de formation professionnelle entre la métropole et l’outre-mer du Pacifique sud.
Un amendement à la loi sur l’égalité réelle a donc été rédigé afin que des moyens soient donnés aux entreprises de Polynésie française et de Nouvelle-Calédonie afin qu’elles puissent répondre aux nécessités de formation de leurs salariés, hors de leurs territoires respectifs.
Suite à l’adoption de cet amendement par le Sénat, la CGPME de Polynésie française souhaite transmettre ses plus vifs remerciements à la sénatrice Lana TETUANUI qui a fait preuve de la plus grande réactivité en portant cet amendement afin qu’il soit adopté par le Sénat.
Il conviendra d’attendre que cette loi passe devant les députés.
"PARIS, le 18 janvier 2017. Les sénateurs examinent depuis mardi le projet de loi sur l'égalité réelle. La sénatrice Lana Tetuanui a regretté que l'examen de ce texte arrive en fin de mandature alors que le "succès (de cette loi) dépend des modalités d'application et des moyens budgétaires qui lui seront consacrés."
"Le Sénat examine depuis ce mardi le projet de loi sur l'égalité réelle. La sénatrice Lana Tetuanui a déposé plusieurs amendements qui prévoient notamment: "l'intégration du principe d'accès à la formation professionnelle – c'est une requête du patronat polynésien -, le dispositif 'passeport talent' pour attirer des investisseurs ou encore la possibilité de bénéficier de l'expertise de l'Anru (Agence nationale pour la rénovation urbaine)".
Concernant la formation professionnelle, l'amendement prévoit "un accès aux dispositifs de formation des salariés des entreprises, par la voie de la solidarité nationale au titre des fonds paritaires de gestion des parcours professionnels".
"L'éloignement géographique des collectivités ultramarines et l'étroitesse de leur marché impliquent un surcoût considérable pour accéder aux dispositifs de qualifications et de compétences techniques, nécessaires à la compétitivité des entreprises locales", souligne l'exposé de cet amendement. "Ces inégalités en matière d'accès au droit à la formation professionnelle doivent être corrigées pour répondre au concept de 'l'égalité réelle' de la présente loi." Cette disposition a été adoptée par les sénateurs. "
(source Tahiti infos)