la CGPME de Polynésie française s'associe au communiqué ci-dessous envoyé par la CGPME nationale.
le constat est le même du côté polynésien ou du côté métropolitain pour dire que les chefs d'entreprise sont confrontés année après année à une surenchère législative notamment en matière de droit du travail.

La CGPME de Polynésie française demande une fois encore aux autorités compétentes, qu'une réforme du code du travail soit entreprise afin que ce dernier puisse être allégé et qu'il prenne en compte au mieux possible les problématiques liées au marché du travail actuel.

Entre 2012 et 2014 le Code du Travail a pris plus d'une page supplémentaire par semaine !
 
 
Depuis de nombreuses années, les lois et règlements s'empilent et viennent s'ajouter les uns aux autres de façon souvent incompréhensible parfois contradictoire.
 
Le résultat est là. La complexité de la réglementation applicable en matière de droit social est un frein à l'emploi. Au-delà des seuils sociaux, de nombreux chefs d'entreprise rechignent à embaucher car ils savent qu'en cas de contraction de leur activité ils seront dans l'incapacité légale d'adapter leurs effectifs.
 
En outre, les TPE/PME s'ils n'en connaissent pas les méandres, savent la lourdeur de la réglementation et les risques financiers encourus en cas de conflit prud'homal.
 
Et pendant ce temps, quels que soient les discours, le Code du Travail continue à s'étoffer. Ainsi entre 2012 et 2014 il a pris 120 pages, soit plus d'une page supplémentaire par semaine. Il faut maintenant mettre fin à l'inflation législative et réglementaire.
 
C'est là la véritable simplification qu'attendent les chefs d'entreprise.