Le président de la CGPME a décidé de ne pas briguer un nouveau mandat. Son successeur sera élu en janvier 2015.
C’est ce mercredi que le président de la CGPME, Jean-François Roubaud, doit annoncer qu’il ne briguera pas un nouveau mandat à la tête de l’organisation patronale. Il la préside depuis 2002 et, selon ses statuts, rien ne l’empêchait de rempiler. Il y a encore quelques semaines, il laissait d’ailleurs entendre à ceux qui l’interrogeaient sur le sujet qu’il n’avait pas renoncé à se présenter à sa propre succession. Mais, alors qu’il vient de vendre son entreprise de BTP, et après douze ans et demi de service, il a finalement décidé de passer la main. « Il y a eu un renouvellement de tous les principaux dirigeants d’organisations patronales et syndicales ces derniers mois. Du coup, il se dit qu’il faut aussi changer de génération à la tête de la CGPME », rapporte son entourage, confirmant une information de L’Opinion.
Les noms de François Asselin et de Geneviève Roy circulent
Reste à espérer que la succession se passe mieux qu’au Medef, où Laurence Parisot, en voulant coûte que coûte se représenter en 2013, avait créé un climat délétère au sein du patronat pendant plusieurs mois. Pour remplacer Jean-François Roubaud, aucun successeur ne s’est encore officiellement fait connaître mais les noms de François Asselin, PDG d’une entreprise de menuiserie et vice-président de la Fédération française du bâtiment, et de Geneviève Roy, qui dirige un hôtel à Paris et a en charge toute la partie négociation sociale à la CGPME en qualité de vice-présidente, circulent déjà.
« On a déjà vécu des successions compliquées à la CGPME, il ne faut pas que cela se reproduise. Il nous faut du changement dans la continuité », fait valoir un responsable de l’organisation. « Le climat économique est déjà suffisamment compliqué comme ça, ce n’est pas la peine de se payer une guerre des chefs en plus », poursuit un autre.
En interne, on s’inquiète en effet qu’une campagne trop virulente entre les candidats puisse affaiblir la CGPME cet automne, alors que va se négocier notamment la réforme de la représentativité patronale qui est cruciale pour l’avenir de l’organisation. L’élection du successeur de Jean-François Roubaud doit avoir lieu en janvier 2015
les echos…